mercredi 25 février 2015

Un atelier pour se découvrir

Les ateliers de l'année dernière ont été une belle réussite. Nous avons donc demandé à Sylvie Lafuente  Sampietro de continuer...
Et nous avons programmé le 20 mars un nouveau rendez-vous.
Nous pourrons y découvrir notre personnalité  et comprendre où nous en sommes sur le chemin de notre vie.



Nous espérons que vous vous joindrez à nous pour passer une soirée passionnante à la découverte de soi et de l'astrologie humaniste appliquée.

dimanche 22 février 2015

Attraper la lune



Nasreddin Hodja est un personnage célèbre des contes arabes et soufis. On retrouve nombre de ses aventures dans les recueils de contes orientaux.
Personnage simple et naïf, il trouve toujours un sens bien à lui aux nombreuses péripéties que lui ont inventé les conteurs. Ici, il se frotte à la lune.



"Nasreddin Hodja était si candide qu'il connaissait les mensonges qui disent la vérité. Un jour qu'on lui demandait qui du soleil ou de la lune était le plus utile à l'humanité, il se passa la main dans la barbe et répondit :
_ C'est la lune. le soleil a beau jeu de se montrer quand il fait déjà jour, mais la lune, elle, éclaire le monde quand il fait nuit !
_ Et quand apparaît la nouvelle lune, que fait-on de l'ancienne, Hodja ?
_ On la découpe comme une galette avec un sabre et on en fait de petites étoiles belles à croquer. Dans l'univers, rien ne se perd !


Par une nuit de pleine lune, Nasreddin Hodja allait, tenant d'une main un seau, l'autre posée sur son ventre rebondi. Il trottinait gaiement, jusqu'à son puits. Il souleva le couvercle de bois et fut illuminé : l'astre se reflétait tout au fond.
_ Ne bouge pas, tiens bon !
Il revint en courant, héros libérateur, un grappin au bout d'une corde solide, le fit descendre avec précaution, pour ne pas blesser la lune.
_ Agrippe-toi, ma sœur !
Quand l'ancre s'accrocha au fond, il tira de toutes ses forces, le crocher ripa sur la paroi et il s'affala de tout son long. allongé, le nez vers les étoiles, il vit avec bonheur les bienfaits de son sauvetage : la lune avait regagné les eaux-mères."


dimanche 8 février 2015

Le grand Moi et le petit moi, la montagne et le ciel

Une petite histoire zen comme je les aime,toute simple, mais qui nous en dit long.
Ici, sur la méditation et comment elle agit en nous et sur ce que nous sommes. Mieux se comprendre et mieux comprendre le monde, voilà de quoi il est question.



Qui suis-je

Un élève demande à maître Deshimaru :
- Que se passe-t-il en soi lorsque l’on médite ?
- Le grand Moi regarde le petit moi, répond-il
- Je ne comprends pas, dit l'élève.
- Le grand Moi, c'est ce qui vous fait chercher le calme, la paix intérieure, le recueillement, le silence, c'est la raison pour laquelle vous venez dans un dojo, pour mieux vous connaître vous-même. Le petit moi, c'est ce côté de vous-même toujours angoissé, agité, futile, superficiel, égoïste, préoccupé, pensant à dix mille choses en même temps... Dans la vie de tous les jours, le petit moi étouffe le grand Moi. Mais pendant la méditation, lorsqu'on est assis immobile à regarder ce qui se passe en soi, le grand Moi peut se déployer et il regarde le petit moi s'agiter devant lui comme sur un écran de télévision. À ce sujet un adage célèbre du zen dit : Comme dans un miroir. Le reflet est toi /Mais tu n’es pas le reflet.
As-tu compris ?

- Oui, dit l'élève.



Voici une autre histoire, très parlante également. Pas besoin de grande théorie, tout est très bien dit.

La montagne

Un disciple demande au maître :
_ A quoi peut-on comparer la méditation ?
_ A une montagne, répond le maître.
_ Je ne comprends pas, dit le disciple.
_ En méditation vous êtes immobile comme une montagne. Toutes les pensées qui s’agitent dans votre esprit sont les nuages qui recouvrent la montagne. Mais le vent de votre respiration attentive chasse peu à peu ces nuages et le ciel bleu réapparaît. Puis les nuages reviennent et le vent les chasse à nouveau et la montagne resplendit dans le ciel. C’est simplement cela, la méditation.


Etoiles d'hiver


Le 20 février, nous avons rendez-vous avec les étoiles.
Le ciel magnifique et pur de l'hiver représente le plus beau fond d'écran qui soit pour les étoiles.
Et cette fois-ci, en plus des étoiles et de leurs constellations, nous verrons des planètes : Jupiter, Mars et Vénus devraient être au rendez-vous !
Nous irons en Chartreuse, au col de la Placette, le lieu d'observation se situe un peu au-dessus du col. 



Bien couverts pour affronter le froid, nous devrions pleinement apprécier le spectacle !

Si vous souhaitez vous joindre à nous, inscrivez-vous sur notre messagerie : assoc.altair@gmail.com

Le lieu de rendez-vous est fixé à l'Esplanade de Grenoble. Pour ceux qui veulent rejoindre le col de la Placette et le lieu d'observation en voiture, vous pouvez vous garer au parking de l'Intermarché. Pour les autres, qui souhaitent partager un autre véhicule, rendez-vous également sur le parking d'Intermarché ( il faut se garer dans ce cas à l'extérieur du parking qui sera fermé au retour).
Prévenez- nous lors de votre inscription de votre souhait : prendre votre voiture, être "covoituré" à partir de l'Esplanade ou rejoindre directement le col de la Placette. 

En cas de météo défavorable, si nous devions annuler, vous seriez prévenu le vendredi 20 à la mi-journée (par mail ou par sms si vous nous avez transmis votre numéro de portable). 

Inscrivez-vous, prévoyez les tenues chaudes et venez !



dimanche 1 février 2015

On peut rire de tout



Voici une histoire tirée du livre de Henri Gougaud, Le livre des chemins.

" Cette histoire n'est pas un conte. Elle pourrait l'être, assurément, mais il se trouve qu'elle est vraie. C'est Christophe Nick, journaliste, qui la raconte. La voici.

Mon grand-père, dit-il, fut déporté par les nazis, pendant la guerre, à Buchenwald. Or, il advint qu'un jour de pluie, comme il était mené avec ses camarades, en longue file misérable, aux travaux forcés quotidiens, son sabot glissa dans la boue et il tomba le cul par terre. Le moindre faux pas, dans ce camp, était mortel. Il le savait. Il entendit, derrière lui, un SS armer son fusil. Alors il se tourna, le regarda, tout bête. Allez savoir pourquoi, assis dans la gadoue, il éclata de rire. Le soldat, étonné, hésita un instant, puis partit lui aussi d'un grand éclat jovial et remit son arme à l'épaule. Mon aïeul survécut à la déportation.
Il raconta plus tard qu'un ange lui avait inspiré ce rire et l'avait sauvé de la mort, le plus innocemment qui soit. Il ne s'en sépara jamais. Il fut joyeux toute sa vie."




"La vie ne nous doit rien, et c'est une bonne nouvelle. Elle peut ainsi au moins, nous faire des cadeaux."