lundi 31 décembre 2012

Et 2013 arrive...

Nous sommes perdus, dans un monde difficile, en pleine mutation ?
Voyons quelques raisons de nous sentir en vie et heureux.

"Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d'y rester." Proverbe indien
Ce proverbe m'a fait penser à ce beau texte de Grand Corps malade parlant du monde du handicap :



"C'est peut-être un monde fait de décence, de silence, de résistance,
Un équilibre fragile, un oiseau dans l'orage,
Une frontière étroite entre souffrance et espérance,
Ouvre un peu les yeux, c'est surtout un monde de courage.
Quand la faiblesse physique devient une force mentale,
Quand c'est le plus vulnérable qui sait où, quand et pourquoi et comment,
Quand l'envie de sourire redevient un instinct vital,
Quand on comprend que l'énergie ne se lit pas seulement dans le mouvement.
Parfois la vie nous teste et met à l'épreuve notre capacité d'adaptation,
Les cinq sens des handicapés sont touchés mais c'est un sixième qui les délivre,
Bien au-delà de la volonté, plus fort que tout, sans restriction.
Ce sixième sens qui apparaît, c'est simplement l'envie de vivre."



Et cette envie de vivre, pour s’accommoder du monde actuel, il faut qu'elle soit soutenue.
Nous manquons beaucoup de références personnelles pour nous sentir à l'aise dans cet environnement changeant. La peur nous arrête souvent.
C'est pourquoi Sylvie Lafuente Sampietro va cette année nous aider à trouver nos propres références.
Deux rendez-vous sont déjà programmés pour nous faire sentir ce que Saturne a à nous apprendre :
Une conférence en avril à Grenoble, et un stage en Ardèche au mois de juillet.
Nous verrons comment définir nos propres repères dans ce monde et acquérir la discipline nécessaire au développement d'une autorité naturelle et d'une croissance spirituelle.



Cette année s'annonce riche en possibilités de partage et de développement personnel. Espérons que toutes nos petites avancées individuelles aideront un tout petit peu l'humanité à progresser...
Bonne et heureuse année à vous tous !



   

lundi 24 décembre 2012

Fin d'année

En cette fin de 2012, toute l'équipe Altaïr vous souhaite une belle année 2013, pleine de bonheur et de joies.
Nous vous proposerons encore cette année des conférences, des sorties et toujours notre bibliothèque, nos conférences enregistrées et nos espaces accueil.
En avril, Sylvie Lafuente Sampietro nous parlera de Saturne et des chemins de la conscience. Nous aurons l'occasion d'en reparler.
Pour terminer l'année, je vous propose un poème de Max Jacob, découvert dans Telerama.



Arc-en-ciel

C'était l'heure où la nuit fait gémir les montagnes,
Les rochers noirs craquaient du pas des animaux,
Les oiseaux s'envolaient des sinistres campagnes
Pour approcher la mer, un meilleur horizon.
Le diable poursuivait un poète en ce temps.
Le poète fixait la mer comme une mort
Car la mer en ce lieu poudrait le cap d'une anse
Et la mer écaillait la peau des rocs immenses.
Mais Jésus, rayonnant de feu derrière la tête,
Portant la croix, vint à monter des rochers noirs.
Le poète a tendu les bras vers le Sauveur.
Alors tout s'effaça : la nuit sombre et les bêtes.
Le poète a suivi le Dieu pour son bonheur.


dimanche 16 décembre 2012

Qui a dit qu'on ne parlait pas de Jung en France ?




Récemment, je disais que les travaux de Jung sont peu visibles en France.  Eh bien voilà que le Point me fait mentir. Une édition spéciale qui lui est consacrée est sortie récemment.
On y trouve sa vie, sous différents aspects. Ces articles permettent de se faire une idée du déroulement de son existence, avec davantage de repères dans le temps que dans "Ma vie", oeuvre passionnante de Jung qui retrace ses expériences intérieures plus que les événements de sa vie.
Puis on y découvre comment son oeuvre s'est élaborée au fil des ans. Tous les articles ont émaillés d'extraits de l'oeuvre de Jung, beaucoup proviennent de "Ma vie".
Et enfin, une partie est consacrée à l'ouverture à la postérité. Beaucoup de spécialistes ont collaboré à ce numéro qui me semble vraiment réussi.



J'ai retenu un des extraits cités, provenant de "Ma vie". Souvenirs, rêves et pensées recueillis et publiés par Aniela Jaffé; il y explique pourquoi son autobiographie parle si peu des événements de sa vie :

"Au fond, ne me semblent dignes d'être racontés que les événements de ma vie par lesquels le monde éternel a fait irruption dans le monde éphémère. C'est pourquoi je parle surtout des expériences intérieures. Parmi elles, je range mes rêves  et mes imaginations qui constituèrent de ce fait la matière originelle de mon travail scientifique; ils ont été comme un basalte ardent et liquide à partir duquel s'est cristallisée la roche qu'il m'a fallu tailler. Auprès des événements intérieurs, les autres souvenirs pâlissent, voyages, relations humaines, milieu. Beaucoup de gens ont connu l'histoire de notre temps et ont écrit à son sujet; il vaut mieux la lire dans leurs écrits ou se la faire raconter. Le souvenir des faits extérieurs de ma vie s'est, pour la plus grande part, estompé dans mon esprit ou a disparu. Mais les rencontres avec l'autre réalité, la collision avec l'inconscient, se sont imprégnées de façon indélébile dans ma mémoire."


Si vous ne trouvez pas ce numéro spécial du Point en kiosque, sachez qu'il sera très bientôt dans la bibliothèque d'Altaïr.

dimanche 9 décembre 2012

L'année 2013

La conférence d'astrologie mondiale a permis d'évoquer ce que nous réserve 2013.
Il me semble que le texte suivant résume les enjeux et les possibilités de cette période, je laisse donc parler Edgar Morin :
"Toute évolution historique commence en fait par une déviance, qui se développe souvent de façon quasi souterraine, en une tendance, et cette tendance finit par changer un monde ancien pour créer un monde nouveau. Récemment, le développement informatique a exactement suivi ce processus-là.
Je pense donc que des processus encore invisibles et minoritaires dans le présent peuvent se développer et créer, en s'alliant les uns aux autres, une métamorphose comme le ver tout nu de la chrysalide qui se transforme, au cours d'une autodestruction qui se révèle en fait être en même temps une autoconstruction, en un être très différent, le papillon ou la libellule, doté de qualités nouvelles.
Aujourd'hui nous assistons donc au processus d'autodestruction d'un monde ancien qui va autoconstruire un monde nouveau, lequel essaie de naître avec les quêtes de vies différentes, les aspirations alter-mondialistes, avec la révolution en cours dans les sciences contre la compartimentation entre disciplines, etc. Il faut abandonner aujourd'hui le mot de révolution pour penser en terme de métamorphose.
Mais on ne peut rien prédire.
Si ce monde échappe à la mort et à la désintégration, il suscitera, de par cette créativité interne qui lui aura été nécessaire pour survivre, une nouvelle forme de civilisation." (Interview accordée à Clés)




Situation au 01/01/2013 (planètes lentes)

Cet entretien d'Edgar Morin fait écho au titre de la conférence d'astrologie mondiale : "Face aux crises, la créativité". 
En effet, que nous disait Sylvie Lafuente Sampietro, à propos des cycles planétaires pour 2013 :

Nous aurons à faire face à une crise d'action pour donner une forme à notre engagement dans une société de plus en plus technologique, et donc pour faire de nouveaux choix de société en étant créatifs (Uranus carré à Pluton). 
Nous devrons comprendre notre crise de conscience pour trouver une voie qui ne soit pas celle de la force mais celle de la négociation.  Nous ne sommes pas en situation de force et nous devrons éviter de nous faire dévorer ( ceci se joue beaucoup en Europe). Nous aurons à trouver les aspects gagnant/gagnant qui nous permettront d'avancer (Jupiter en quinconce à Saturne ).
Pour résoudre ces crises, nous avons la possibilité d'une inspiration et de visions nouvelles, l'opportunité de trouver des solutions créatives (Jupiter trigone à Saturne ). Ces opportunités dépendront de ce qui aura été négocié lors de l'étape précédente.

L'année 2013 est donc porteuse d'avancées, mais nous ne savons pas encore comment nous utiliserons ces possibilités, la dernière phrase d'Edgar Morin éclaire ce défi qui nous attend.


Situation des planètes lentes au 01/08/2013 



Ce billet explore une toute petite partie de la conférence d'astrologie mondiale de Sylvie Lafuente Sampietro : je vous invite donc à louer le CD enregistré le 23 novembre, disponible à l'association.

dimanche 2 décembre 2012

L'astrologie mondiale

La conférence d'astrologie mondiale nous donne des perspectives pour l'année à venir. Mais que pouvons-nous découvrir grâce à elle ? Quel est son intérêt pour chacun de nous ?
Elle nous permet de nous situer au niveau de l'humanité et non plus à notre niveau personnel. De même que pour l'astrologie humaniste individuelle, l'astrologie mondiale ne cherche pas à prédire des événements. La conférence d'astrologie mondiale ne cherche pas non plus à décrire les destins des hommes politiques ou influents.




Sylvie Lafuente Sampietro va plutôt chercher à nous décrire les mouvements de notre inconscient collectif à travers les symboles des planètes lentes, et tenter d'éclairer le sens de leur mouvement. Il s'agit pour nous de nous situer dans ce mouvement et d'accepter d'aller dans le même sens.
Elle nous donne également des clés pour sentir à quel niveau nous vivons les différentes énergies des planètes, au niveau collectif comme individuel. La conscience que chacun de nous peut mettre sur ces niveaux de vécu aidera l'humanité toute entière à progresser car toutes nos consciences sont liées.

En regardant le monde sous cet angle, nous prenons de la distance par rapport aux événements immédiats, nous percevons les étapes de l'évolution de l'humanité et cela nous permet de nous situer au sein de ces grands mouvements.




Le monde change et nous sommes sûrement à la fin d'un monde. Qui peut le faire changer sinon nous, chacun en prenant conscience de notre appartenance à ce monde et en mettant nos désirs de changement, nos aspirations vers d'autres modes de vie au service de l'humanité, chacun à notre place.




Pour résumer, je citerai Bergson, en 1932 (Les deux sources de la morale et de la religion):

"L'humanité gémit, à demi écrasée sous le poids des progrès qu'elle a faits. Elle ne sait pas assez que son avenir dépend d'elle. A elle de voir d'abord si elle veut continuer à vivre. A elle de se demander ensuite si elle veut vivre seulement, ou fournir en outre l'effort nécessaire pour que s'accomplisse, jusque sur notre planète réfractaire,  la fonction essentielle de l'univers, qui est une machine à faire des dieux."

Et cette phrase de Gandhi qui concluait la conférence  :

"Nous devons être le changement que nous voulons pour le monde." 





Si vous n'avez pas pu assister à la conférence du 23 novembre, il est possible de louer le CD de la conférence en étant adhérent de l'association.

vendredi 23 novembre 2012

Ceux qui vivent

Revoici Victor Hugo avec un extrait d'un poème des "Châtiments" :


Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent

Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.

                                         Victor Hugo (Les châtiments)

Le centre d'astrologie présent à Naturissima


Le salon Naturissima ouvre ses portes à Grenoble du 28 novembre au 2 décembre.

Comme chaque année, nous pourrons y retrouver toutes sortes de propositions pour vivre mieux.
L'association Optime aura un stand. Cette association a pour vocation depuis 2008 de constituer un
 réseau de professionnels de la relation d'aide et du bien-être souhaitant travailler en collaboration, rassembler leurs compétences et valeurs, et faire connaitre la richesse et la crédibilité de leurs pratiques.


Marieke de Koning sera présente sur le stand d'Optime le vendredi 30 novembre de 14h00 à 18h00.
Elle vous fera découvrir les activités du centre d'astrologie. Et si vous souhaitez passer lui dire simplement bonjour, elle vous attend avec plaisir !


dimanche 18 novembre 2012

Individuation

L'astrologie humaniste s'appuie sur les travaux de Carl Gustav Jung pour explorer la psychologie des profondeurs. Conduire la personne vers l'individuation en est l'objectif principal.
Cette notion d'individuation, pas toujours simple à définir, bien que Jung lui-même en ait parlé à de nombreuses reprises dans ses ouvrages, est reprise par Frédéric Lenoir dans son dernier livre (La guérison du monde), dans une perspective actuelle. 




Nous avons peu d'éclairages sur la pensée de Jung en France, celui-ci est donc bienvenu. Je vous retranscris ci-dessous ce passage du livre :


"La psychologie des profondeurs, dite aussi « analytique », est née à la fois dans le sillage de la psychanalyse de Sigmund Freud, avec qui elle partage une approche commune de la réalité psychique (la réalité de l’inconscient), et dans sa critique, son dépassement. Je me bornerai à montrer ici en quoi la riche psychologie jungienne a apporté sa contribution au champ du développement personnel en renouvelant les significations de la notion d’ "individuation".




L’individuation jungienne est la forme que prend le développement personnel dans le cadre de la psychologie des profondeurs. Dans son récit autobiographique, Ma vie, écrit avec l’aide d’Aniéla Jaffé, Carl Gustav Jung précise : « J’emploie l’expression d’individuation pour désigner le processus par lequel un être devient un individu psychologique, c'est-à-dire une unité autonome et indivisible, une totalité. » Dans un autre ouvrage,  Dialectique du moi et de l’inconscient,  le psychologue de Zurich  nous donne d’autres éléments de compréhension : « La voie de l’individuation signifie tendre à devenir un être réellement individuel, et dans la mesure où nous entendons par individualité la forme de notre unicité la plus intime, notre unicité dernière et irrévocable, il s’agit de la réalisation de son Soi dans ce qu’il a de plus personnel et de plus rebelle à toute comparaison. On pourrait donc traduire le mot d’individuation par « réalisation de soi-même », réalisation de son Soi ».
La réalisation de Soi (on notera la majuscule), constitue donc pour  Carl Gustav Jung, le défi majeur de l’individuation. De quoi s’agit-il ? Le Soi est un archétype, un pôle vers lequel il faut tendre, une réalité subtile qu’il nous faut incarner, réaliser. Dans son achèvement, il est une totalité.
C’est en réalisant notre Soi que nous parvenons à la totalité de ce que nous sommes, autrement dit à notre unité. Ce qui est contesté en filigrane par la psychologie des profondeurs, c’est cette civilisation qui fragmente la personne humaine, la disperse, la disloque. Le rétablissement des liens est au cœur de l’individuation : lien entre la conscience et l’inconscient ( que celui-ci soit personnel ou collectif), entre notre masculin et notre féminin ( la fameuse dialectique de l’anima et de l’animus), entre nos quatre grandes facultés ( pensée, intuition, sentiment et sensation), entre notre corps et notre âme.
Il va de soi que les notions de conscience, de conscient et d’inconscient, sont des notions fluides et dynamiques, non des substances au sens philosophique. L’individuation ne peut donc  en aucun cas être considérée comme un état auquel on parvient. Le suffixe « –ation » désigne une action, un processus. De surcroît, l’inconscient dans ses multiples strates se renouvelle sans cesse, à chaque seconde. Chaque nuit nous rêvons, créant ainsi de nouveaux matériaux oniriques, et à chaque instant nos sens se mobilisent pour appréhender le monde qui nous entoure. Ces expériences de vie font que l’individuation est un processus sans fin. Il n’y a pas d’état de la totalité, car elle se donne à nous comme une figure fugitive, une trace, une empreinte à suivre. Mais il me semble que ce processus d’individuation, tel que Jung le définit, résume parfaitement le but recherché par toutes les pratiques de développement personnel : permettre à l’individu d’être de plus en plus lui-même."




C'est évidemment le but de l'astrologie humaniste, qui, en décryptant les potentiels d'origine de la personne et ses possibilités d'évolution, lui permet de s'engager sur le chemin de l'individuation, et d'être guidée à chaque étape.



dimanche 11 novembre 2012

La maladie cherche à me guérir



Le week-end dernier, consacré une nouvelle fois à notre formation professionnelle, avait pour thème la santé.
Sujet qui nous passionne et nous interroge tous, car le sens de nos maladies fait partie de nos interrogations récurrentes.
L'astrologie peut nous aider à décoder ce sens, à rechercher les déclencheurs et à mettre des mots sur les maux. Et parfois, en mettant les mots justes, les symptômes peuvent disparaître ou s'atténuer.
A ce sujet, le livre du Dr Dransart : La maladie cherche à me guérir, fait partie de nos références, en venant parfaitement compléter les données de l'astrologie humaniste. A travers la maladie , notre corps nous parle : nous pouvons chercher à comprendre ce qu'il a à nous dire.
Je reprends donc ici une petite partie de son introduction, tout en vous invitant à la lire ou relire entièrement.




"Tout comme le stress, cette maladie que nous combattons est une pièce de monnaie. D'un côté, elle est une ennemie, mais de l'autre, elle tente de nous guérir.
Lorsque nous prenons notre corps à témoin, que se passe-t-il ? Ce serait agréable de disposer ainsi d'un témoin qui conforte notre position, mais ce témoin se transforme vite en juge. La douleur nous renvoie à nous-mêmes, elle nous empêche de nous endormir sur nos certitudes, exactement comme le ferait un psychothérapeute.  A travers notre corps, c'est tout un travail sur nous-mêmes que nous réalisons. Notre corps devient un miroir, par lui nous gérons nos émotions d'une manière qui préserve notre conscience tout en l'aidant à s'en libérer. En réalité, la maladie cherche à nous guérir de l'émotion qui l'a engendrée.

Quand notre colère se dit à travers une douleur, cette douleur avec le temps épuise la colère, un peu comme un feu qui brûle le bois dont il s'alimente. De ce point de vue, la maladie tente de nous libérer, par le corps et la douleur, de l'émotion dont elle s'origine. Et cette idée rejoint celle de certains philosophes orientaux, qui proposent de ne pas combattre mentalement sa douleur mais de plonger dedans afin de s'en libérer plus rapidement...

Ce travail de libération se fait en quelque sorte à notre insu, en laissant à la conscience le temps de dénouer les noeuds qui la retiennent. Cela se fait par étapes, en silence, jusqu'au jour où notre maladie n'a plus de raison d'être. Ce jour-là, les conditions seront réunies pour nous permettre de rencontrer la solution.

La rencontre avec ce qui nous guérit se prépare à travers une série d'étapes silencieuses, par lesquelles la maladie tente de nous libérer de notre souffrance."




Comme le dit Philippe Dransart : "Tout notre corps nous parle, et c'est une très belle histoire..."

mardi 23 octobre 2012

Se perfectionner

L'école d'astrologie humaniste appliquée nous permet de découvrir l'astrologie, de mettre nos connaissances en place, et surtout de nous découvrir et de découvrir nos proches avec un regard nouveau.




Puis vient le jour où nous avons suivi les 5 ans de formation, nous avons beaucoup appris sur nous-mêmes et sur les autres, nous sommes capables de lire beaucoup de choses dans un thème natal et cependant, nous nous retrouvons souvent avec un grand vide face à une question, une grande inquiétude face à ce que nous lisons dans les thèmes de nos proches ou un manque de confiance dans notre lecture d'un thème.
La solution :  mettre notre question en attente pour l'atelier perfectionnement !
Un jeudi soir par mois, nous nous retrouvons, autour de Sylvie Lafuente Sampietro, et nous pouvons soumettre nos cas.

Nous faisons un tour par la misère du monde, les difficultés de chacun pour trouver sa juste place, nous nous rassurons aussi car après le diagnostic que nous établissons tous ensemble vient toujours un plan d'action, des paroles qui rassurent, et le sentiment de ne pas être seul mais soutenu par le groupe.
Ces questions posées sur notre entourage nous ramènent souvent à nous-mêmes.
Certaines séances explorent l'ombre et nous en sentons le poids sur nos épaules, d'autres sont plus légères, à l'image de la vie.
Nous en revenons toujours un peu plus riches, de connaissances, mais aussi d'humanité avec la sensation de faire partie d'une communauté, celle des hommes et des femmes qui cherchent à comprendre le sens de la vie.




L'atelier perfectionnement a lieu un jeudi par mois à Grenoble. Il faut avoir suivi les cinq années de formation à l'astrologie humaniste appliquée.

samedi 13 octobre 2012

Un instant de vie



Petit extrait du livre de Christian Bobin : "L'homme-joie". Il nous révèle tout à coup l'autre côté de la vie, ce côté que nous percevons rarement :

"Vous voyez le monde. Vous le voyez comme moi. Ce n'est qu'un champ de bataille. Des cavaliers noirs partout. Un bruit d'épées au fond des âmes. Eh bien, ça n'a aucune importance. Je suis passé devant un étang. Il était couvert de lentilles d'eau_ ça oui, c'est important. Nous massacrons toute la douceur de la vie et elle devient encore plus abondante. La guerre n'a rien d'énigmatique _ mais l'oiseau que j'ai vu s'enfuir dans le sous-bois, volant entre les troncs serrés, m'a ébloui. J'essaie de vous dire une chose si petite que je crains de la blesser en la disant. Il y a des papillons dont on ne peut effleurer les ailes sans qu'elles se cassent comme du verre. L'oiseau allait entre les arbres comme un serviteur glissant entre les colonnes d'un palais. Il ne faisait aucun bruit. Il était aussi simplement vêtu d'or qu'un poème. Voici, je me rapproche de ce que je voulais vous dire, de ce presque rien que j'ai vu aujourd'hui et qui a ouvert toutes les portes de la mort : il y a une vie qui ne s'arrête jamais. Elle est impossible à saisir. Elle fuit devant nous comme l'oiseau entre les piliers qui sont dans notre coeur. Nous ne sommes que rarement à la hauteur de cette vie. Elle ne s'en soucie pas. Elle ne cesse pas une seconde de combler de ses bienfaits les assassins que nous sommes."

Je sens que tout est là, même si c'est totalement insaisissable.


dimanche 7 octobre 2012

Saturne et la Quête de Soi

Saturne en astrologie, n'est pas considéré en général avec enthousiasme : associé à nos peurs, à la discipline, à la frustration, à bien des notions plutôt rébarbatives.
Saturne représente cependant bien autre chose : les auteurs modernes nous le disent clairement.



Je donne la parole à Liz Greene :
"Saturne n'est pas simplement une représentation de la souffrance, de la restriction et de la discipline; il symbolise également le processus psychique, propre à tous les êtres humains  par lequel l'expérience de la souffrance, de la restriction et de la discipline devient un moyen d'accomplissement et d'éveil de la conscience."
" Saturne n'est pas maléfique. Il n'a pas d'influence négative; il se montre inamical seulement à ceux qui refusent de comprendre la valeur éducative de la souffrance. Son chemin n'est pas celui du martyre ou d'une éducation disciplinaire mais contient à la place les graines de la joie. Sa lignée est ancienne et irréprochable, et on le retrouve à travers de nombreux mythes, contes, religions ou folklores variés. Plutôt que de se laisser gagner par cette idée qu'il est le diable à éviter, une personne qui cesse de la fuir et l'embrasse sur les lèvres la voit alors devenir le soleil."





Eric Berrut nous enseigne également comment ne pas craindre ce Saturne, Gardien du temps et maître incontestable qui nous permet de révéler ce que nous sommes.
"Certains se réfugient dans les plaintes de la lune et se lamentent sur la cruauté de l'existence. D'autres tentent une nouvelle diversion en rêvant, avec Jupiter, de lendemains meilleurs. D'autres encore se révoltent, sur le mode d'Uranus, en jetant des pavés contre les murs de la prison. Tout cela laisse Saturne de marbre et la réalité est toujours là, qui nous attend impassible. 
Ce qui est embarrassant, avec la réalité, c'est qu'elle nous met face à nous-mêmes. Face à la plainte et au déni, face à la révolte ou encore à l’acharnement quand nous prétendons agir sur les circonstances sans prendre la peine de nous regarder dans le miroir qu'elles nous tendent. Ce qui fait de Saturne le maître impartial qu'il est, c'est qu'il rend compte de notre capacité à prendre les choses telles qu'elles sont et à agir, le cas échéant, en toute intégrité. Il est à la fois l'obstacle qui nous arrête et  l'attitude qui nous permet de l'affronter : il nous conduit à nous "saturniser" justement, autrement dit, à nous situer comme le père qui prend en charge sa vie."

Cette idée est parfaitement résumée par  Eckhart Tolle :
"Quoi que vous réserve le présent, acceptez-le comme si vous l'aviez choisi de manière délibérée. Allez toujours dans le même sens que lui, et non à contresens. Faites-en un allié, et non un ennemi. Cela transformera miraculeusement votre vie."




Enfin, pour terminer, voici la présentation de Sylvie Lafuente Sampietro  pour le stage de l'été prochain : nous sommes très loin du Saturne limitant et frustrant de la tradition !
"Que ce soit sur le plan psychologique, social ou spirituel, Saturne est une articulation fondamentale de la construction de notre personnalité et de notre verticalité. Elle nous appelle à faire le passage entre les repères externes de notre éducation et la construction de références internes. C’est la voie de la maîtrise de soi et de l’acquisition d’une autorité naturelle. Le développement d’une discipline, nous permet d’établir les bases indispensables à une véritable croissance spirituelle. Elle est le pivot entre le niveau personnel et transpersonnel.
A travers les aspects qu’elle forme dans notre thème, elle nous confronte à nos limites, à notre petitesse et nous invite à nous renforcer et à grandir. Au-delà des difficultés qu’elle pose, elle est l’athanor qui permet la transformation du plomb en or."

dimanche 30 septembre 2012

Mort et renaissance

Je garde de la compagnie de Pluton, durant une semaine de stage cet été, le souvenir très fort du chemin de transmutation qu'il nous invite à accomplir. Pluton le sorcier va nous aider à transmuer la douleur pour accéder à la guérison.
Pluton révèle le trésor caché, en nous rendant à notre véritable nature. Et lorsqu'on parle de la relation entre le Soleil et Pluton, celui-ci symbolise le feu qui purifie. Avec lui, tout est réduit en cendres, hormis le soleil indestructible, ce noyau de soi-même.

Je retrouve aujourd'hui ce texte de Eric Berrut citant Marie-Louise von Franz qui nous entraîne dans le feu de Pluton, le feu des alchimistes, purifiant la matière pour en extraire l'essentiel. Dans ce texte, Eric Berrut nous suggère de remplacer le mot feu par Pluton. 




"En alchimie, le feu sert à brûler tout ce qui est superflu d'un corps, de sorte que seul le noyau indestructible demeure. En conséquence, les alchimistes commencent par calciner la plupart des substances qu'ils utilisent, détruisant ce qui peut être détruit. Ce qui résiste au feu, le résidu solide qui survit à la calcination, était considéré comme un symbole d'immortalité. Le feu est, par conséquent, le grand agent de transformation. dans certains textes gnostiques, il est aussi appelé le Grand Juge, parce qu'il départage, pour ainsi dire, ce qui est digne de survivre de ce qui ne l'est pas."


"Vous vous rendrez compte, nous dit Eric Berrut, que les alchimistes tentaient de réaliser, par projection sur la matière, l'opération plutonienne que nous sommes appelés à accomplir sur le plan de la conscience."

"Sous l'égide de Pluton, on ne meurt pas à soi-même , mais à tout ce qui se substitue, justement, à soi-même, et qui nous ôte la liberté d'être en tant que soi-même et d'agir en conséquence."




L'expérience ne peut être tentée que si l'on s'est assez construit,  notamment au travers de Saturne. Elle nous conduit à accepter la vie. Telle qu'elle est.

vendredi 21 septembre 2012

L'éléphant enchaîné



Un petit livre découvert cet été lors du stage d'astrologie, puis acheté pour notre bibliothèque et dont voici un extrait pour vous donner envie.
Ce livre, c'est "Laisse moi te raconter...les chemins de la vie" de Jorge Bucay.
Et l'histoire que j'ai extraite, celle de l'éléphant enchaîné, est une belle métaphore sur le rôle des conditionnements dans notre vie.





"Quand j'étais petit, j'adorais le cirque, et ce que j'aimais par-dessus tout, au cirque, c'étaient les animaux. L'éléphant en particulier me fascinait; comme je l'appris par la suite, c'était l'animal préféré de tous les enfants. Pendant son numéro, l'énorme bête exhibait un poids, une taille et une force extraordinaires... Mais, tout de suite après et jusqu'à la représentation suivante, l'éléphant restait toujours attaché à un petit pieu fiché en terre, par une chaîne qui retenait l'une de ses pattes prisonnière.
Or ce pieu n'était qu'un minuscule morceau de bois à peine enfoncé de quelques centimètres dans le sol. Et bien que la chaîne fût épaisse et résistante, il me semblait évident qu'un animal capable de déraciner un arbre devait facilement pouvoir se libérer et s'en aller. 
Le mystère reste entier à mes yeux.
Alors, qu'est-ce qui le retient ?
Pourquoi ne s'échappe-t-il pas ?
A cinq ou six ans, j'avais encore une confiance absolue dans la science des adultes. J'interrogeai donc un maître, un père ou un oncle sur le mystère du pachyderme. L'un d'eux m'expliqua que l'éléphant ne s'échappait pas parce qu'il était dressé. 
Je posai alors la question qui tombe sous le sens : "S'il est dressé, pourquoi l'enchaîne-t-on ?".
Je ne me rappelle pas qu'on m'ait fait une réponse cohérente. Le temps passant, j'oubliai le mystère de l'éléphant et de son pieu, ne m'en souvenant que lorsque je rencontrais d'autres personnes qui un jour, elles aussi, s'étaient posé la même question.
Il y a quelques années, j'eus la chance de tomber sur quelqu'un d'assez savant pour connaître la réponse : 
 L'éléphant du cirque ne s'échappe pas parce que, dès son plus jeune âge, il a été attaché à un pieu semblable.
Je fermai les yeux et j'imaginai l'éléphant nouveau-né sans défense, attaché à ce piquet. Je suis sûr qu'à ce moment l'éléphanteau a poussé, tiré et transpiré pour essayer de se libérer, mais que, le piquet étant trop solide pour lui, il n'y est pas arrivé malgré tous ses efforts.
Je l'imaginai qui s'endormait épuisé et, le lendemain, essayait à nouveau, et le surlendemain... et les jours suivants... jusqu'à ce qu'un jour, un jour terrible pour son histoire, l'animal finisse par accepter son impuissance et se résigner à son sort.
Cet énorme et puissant pachyderme que nous voyons au cirque ne s'échappe pas, le pauvre, parce qu'il croit en être incapable.
Il garde le souvenir gravé de l'impuissance qui fut la sienne juste après sa naissance.
Et le pire, c'est que jamais il n'a sérieusement remis en question ce souvenir.
Jamais, jamais il n'a tenté d'éprouver à nouveau sa force... "



dimanche 16 septembre 2012

La tolérance


Je suis avec beaucoup d'intérêt, et je sais que je ne suis pas la seule, les parutions de livres de Frédéric Lenoir : ses livres sont toujours passionnants et emplis d'humanité.
Dans le dernier, l'âme du monde, il essaie de nous faire ressentir cette force bienveillante qui maintient l'harmonie de l'univers.
J'ai choisi un extrait qui parle de l'esprit de tolérance, sujet particulièrement d'actualité. Et message qu'il faut sans cesse renouveler pour que nous puissions vivre ensemble.


"Cultivez la tolérance. Ne soyez pas convaincus que vous seuls possédez la vérité. Le monde est divers, les sensibilités sont variées et ce qui est bon pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre. De même, ce qui est tenu pour vrai dans telle culture n'est pas forcément vrai dans telle autre. L'esprit de tolérance nous permet d'élargir notre compréhension de la vie et du monde. Il ne signifie pas pour autant que tout se vaut. La démocratie vaut mieux que la tyrannie, la justice que l'injustice, l'amour que la haine. Mais il y a parfois des manières différentes de vivre et de comprendre certaines vérités universelles, sans pour autant les contredire. Quant aux vérités ultimes, celles qui concernent Dieu ou l'Absolu, nul ne peut en avoir une claire compréhension, nul ne peut prétendre les posséder, car elles échappent à notre entendement. Ce qui est transmis dans chaque culture ou civilisation n'est toujours qu'un point de vue partiel ou limité. Ceux qui sont enfermés dans une posture dogmatique sont sûrs du contraire et leur coeur ne peut accueillir la vie avec humilité et autrui dans un véritable respect."


dimanche 9 septembre 2012

La rentrée



La rentrée, avec son lot de nostalgie, fin des vacances et de l'insouciance, mais aussi avec toutes ses joies, lorsque de nouvelles perspectives s'ouvrent.
Cette année l'association Altaïr, tout en gardant mémoire de ses 21 ans passés en quête de ce qui peut nous rendre plus humain, n'échappe pas à la règle et se tourne vers de nouvelles directions.
Se recentrer sur nos fondamentaux, développer l'accueil, élargir notre horizon en essayant d'être présents là où nous pouvons être utiles.
Nous sommes tous convaincus de l'importance de faire découvrir ce formidable outil de connaissance de soi qu'est l'astrologie humaniste appliquée, et c'est notre objectif principal.



Nous sommes heureux d'être présents dans la communication du centre et en particulier sur le site Internet remis à neuf que vous pouvez découvrir à son adresse habituelle.
L'espace s'ouvre, de nouveaux liens se créent, nous sommes prêts pour de nouvelles aventures. Nous espérons les vivre avec vous ...

lundi 3 septembre 2012

Les crises

Le titre de la conférence d'astrologie mondiale de Sylvie Lafuente Sampietro pour l'année 2013 m'avait interpellée : "Face aux crises, la créativité."

Et j'ai retrouvé en ouvrant le Telerama de cette semaine un article sur la crise très en phase avec ce titre.
En voici deux extraits pour étayer la réflexion sur l'année à venir. Myriam Revault d'Allonnes , spécialiste de philosophie politique et morale est interviewée.




" On parle de la crise comme s'il s'agissait d'un état permanent, et c'est effectivement vécu par l'homme contemporain comme un état permanent.  Pourtant, classiquement, la crise est un  état d'exception, dont on doit sortir. C'est ce que nous apprend l'étymologie. Le mot "crise" vient du grec ancien. La krisis, pour les grecs, signifie trois choses. Dans le registre médical, il s'agit de l'état paroxystique de la maladie, dont il faut absolument sortir _ le moment où l'on se trouve face à une alternative : la vie ou la mort. Mais la crise, cela veut dire aussi : la décision _ c'est lié au sens précédent, à la nécessité de prendre une décision pour s'en sortir. Troisième sens : le filtre, le tamis, c'est-à-dire le jugement. Crise et critique ont ainsi la même étymologie. Pour les grecs, le mot se rattache donc au domaine médical, mais aussi au judiciaire, au politique et au militaire."

"Tout se passe comme si la crise économique concentrait toutes les difficultés du vécu. En réalité, à supposer qu'un certain nombre de problèmes économiques soient résolus demain, on ne sortirait pas de la crise pour autant. Parce que la modernité est liée, consubstantiellement, à la notion de crise. Cela dit, il ne faut pas négliger ce que la crise peut avoir de fécond. Hannah Arendt écrit que c'est lorsque nous avons perdu tous les repères traditionnels qui nous permettaient de porter des jugements que notre capacité à juger peut être relancée. Je ne dirais sûrement pas vive la crise, ce serait irresponsable. Mais je dis qu'on peut aussi l'appréhender comme une force positive qui nous oblige à penser autrement."




Voilà justement ce que nous demande la période présente : nous aurons l'occasion d'en reparler à l'occasion de la conférence d'astrologie mondiale. Et de reparler de ce livre de Dane Rudhyar, dont les idées devraient nous éclairer .

mardi 28 août 2012

Victor Hugo


L'Ardèche en juillet, le soleil, le tilleul pour nous protéger et un groupe de personnes formant une grande famille d'âmes.
La rivière nous attend passée la porte rouge et notre tente est bien installée sous le tilleul.
Voici très succinctement planté, le décor du stage sur Pluton.
Pour nous aider dans notre quête, Sylvie et Jean-Philippe, bien sûr.
Mais également de grandes figures qui nous ont protégées tout au long de la semaine : Jung et Victor Hugo furent de ceux-là.
Victor Hugo, très marqué par Pluton dans son thème natal ( Soleil et Vénus conjoints, Jupiter et Saturne opposés), nous a accompagnés à chaque étape de notre découverte.
Voici quelques traces de ce chemin qu'il a suivi avec nous, grâce à ses paroles.

"De quelque mot profond tout homme est le disciple", nous prévient-il. Avec lui, nous avons eu le choix !
Lorsque la loi du silence a fait long feu, que l'on devient lucide sur ce qui se passe sans se dire, le niveau de l'authenticité peut être atteint, et il nécessite d'agir :
"Il vient une heure où protester ne suffit plus. Après la philosophie, vient l'action."

Il ne devient plus nécessaire de fuir, la douleur peut être acceptée :
"On passe une moitié de sa vie à attendre ceux qu'on aimera et l'autre moitié à quitter ceux qu'on aime.  "
"La vie n'est qu'une longue perte de tout ce qu'on aime."

Pour pouvoir avancer, il faut être armé et avoir une éthique :
"la liberté consiste à choisir entre deux esclavages : l'égoïsme et la conscience. Celui qui choisit la conscience a la liberté."
Et plus on avance, plus on devient vivant :
"Le plus grand ennui, c'est d'exister sans vivre."

On découvre au passage que Pluton, c'est la lignée des femmes, la puissance du matriarcat :
"La femme a une puissance singulière qui se compose de la réalité de la force et de l'apparence de la faiblesse."
Nous découvrons également qu'avec Pluton, on ne s'ennuie pas et qu'on rit beaucoup :
"Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter." nous disait Raymond Devos.

Et au bout du chemin, nous retrouvons Victor Hugo :
"Chaque homme dans sa nuit s'en va vers sa lumière."

Pour terminer, cette phrase qui nous a tellement étonnés par sa modernité :
"La liberté d'aimer n'est pas moins sacrée que la liberté de penser." 

Notre chemin, cette semaine-là, avait été dessiné par de grands hommes.


dimanche 19 août 2012

En attendant la rentrée...

Ce conte livré par Henri Gougaud dans "L'arbre d'amour et de sagesse" nous parle de l'existence simultanée et nécessaire en nous du bien et du mal.



L'arbre

Dans un pays aride s'élevait autrefois un arbre prodigieux.
Sur la plaine, on ne voyait que lui, largement déployé entre les blés et le ciel. Personne ne savait son âge.
Des femmes stériles venaient parfois le supplier de les rendre fécondes, les hommes en secret cherchaient auprès de lui des réponses à des questions inexprimables, mais personne jamais ne goûtait à ses fruits.
Ils étaient pourtant magnifiques, si luisants et dorés le long de ses deux branches maîtresses qu'ils attiraient les mains et les bouches des enfants ignorants.
Eux seuls osaient les désirer. On leur apprenait alors l'étrange et vieille vérité.
La moitié de ses fruits était empoisonné. Or tous, bons ou mauvais, étaient d'aspect semblable.
Des deux branches ouvertes en haut du tronc énorme, l'une portait la mort, l'autre portait la vie, mais on ne savait laquelle nourrissait et laquelle tuait. Et donc on regardait, mais on ne touchait pas.
Vint un été trop chaud, puis un automne sec, puis un hiver glacial. La famine envahit le pays. Seul sur la plaine, l'arbre demeura immuable. Aucun de ses fruits n'avait péri.
Les gens, voyant ce vieux père miraculeusement rescapé des bourrasques, s'approchèrent de lui, indécis et craintifs. Ils se dirent qu'il leur fallait choisir entre le risque de tomber foudroyés, s'ils goûtaient aux merveilles dorées qui luisaient parmi les feuilles, et la certitude de mourir de faim, s'ils n'y goûtaient pas.
Comme ils se laissaient aller en discussions confuses, un homme dont le fils ne vivait plus qu'à peine osa soudain s'avancer. Sous la branche de droite il cueillit un fruit, le croqua et resta debout, le souffle bienheureux. Alors tous à sa suite se bousculèrent et se gorgèrent des fruits sains de la branche de droite qui repoussèrent aussitôt, à peine cueillis, parmi les verdures bruissantes.
Les hommes s'en réjouirent infiniment. Huit jours durant ils festoyèrent, riant de leurs effrois passés.
Ils savaient désormais où étaient les rejetons malfaisants de cet arbre : sur la branche de gauche. Leur vint une rancune haineuse. À cause de la peur qu'ils avaient eu d'elle, ils avaient failli mourir de faim. Ils la jugèrent bientôt aussi inutile que dangereuse. Un enfant étourdi pouvait un jour se prendre à ses fruits mortels que rien ne distinguait des bons. Ils décidèrent donc de la couper au ras du tronc, ce qu'ils firent avec une joie vengeresse.
Le lendemain tous les bons fruits de la branche de droite étaient tombés et pourrissaient dans la poussière. L'arbre amputé de sa moitié mauvaise n'offrait plus au grand soleil qu'un feuillage racorni. Son écorce avait noirci.
Les oiseaux l'avaient fui. Il était mort. 


mercredi 27 juin 2012

Le commencement d'un cycle



Après un retour à la source (voir notre précédent article), nous pouvons aborder ce grand cycle qu'est le cycle soli-lunaire.
Non pas pour expliquer en quoi consiste le cycle soli-lunaire (pour cela, il convient de suivre les cours d'astrologie...) mais pour vous parler de ce cycle pour notre association.
J'avais déjà commencé à en parler à propos des fêtes : les aspects de cette année pour notre association n'étaient pas à la fête mais plutôt à l'intériorité, au travail sur soi. Le nouveau cycle de 30 ans a débuté en 2010, il commence à peine mais ses caractéristiques d'ouverture, de recherche d'authenticité, de création de réseaux, de désir de transformation sont déjà là (nouvelle lune en maison XI en Scorpion).

Bientôt, dès la rentrée, l'espace va se réouvrir.
Nous préparons des nouveautés : un espace d'accueil grâce à Alice, un nouveau site Internet, l'accès à plus d'enregistrements de conférences.



Ce temps de réflexion nous a permis de sentir l'air du temps et ce qu'il signifie pour nous. 
Nous ressentons moins le besoin de faire découvrir toutes les autres connaissances de développement personnel : tant de propositions sont disponibles actuellement que nous n'apportons rien de plus.  Nous ne nous mobiliserons que si nous sentons que nous avons du nouveau à présenter.

Nous avons petit à petit délaissé les fêtes, non pas que nous soyons des rabat-joie, mais nous avons senti qu' elles n'intéressaient plus et que nous avions moins d'énergie pour les préparer.

Nous avons par contre compris la nécessité de promouvoir l'astrologie que nous aimons, l'astrologie humaniste qui tente de comprendre notre nature humaine, qui nous guide sur notre chemin.
Nous savons qu'il nous faut nous recentrer sur notre cœur, sur le noyau de base qui a permis de créer l'association.
Ainsi donc la bibliothèque, que nous développons très régulièrement, avec des livres qui nous paraissent utiles, pas toujours des livres d'astrologie, il en parait peu, hélas !
Nous souhaitons également mettre en avant notre collection de conférences enregistrées : les sujets en sont variés, toujours passionnants et l'écoute de la voix apporte une dimension vivante et forte au contenu.
Nous mettrons bientôt en ligne davantage de ces contenus pour aider à la compréhension de l'astrologie humaniste appliquée.
Mais surtout, notre espace s'ouvre : plus de portes ouvertes mais des conférences données en divers lieux par Sylvie Lafuente Sampietro ou Marieke de Koning.
Moins de permanences où l'on vient pour prendre ou rapporter des livres mais un espace d'accueil sur tout un après-midi par mois, où nous pouvons nous retrouver, échanger, discuter, découvrir.
Toujours plus d'informations avec le site qui sera renouvelé à la rentrée, et ce blog qui continuera à semer ses petits cailloux d'information ou de poésie.



Plus que tout, se recentrer sur l'astrologie, c'est faire la part belle aux conférences : Sylvie Lafuente Sampietro nous a habitués depuis de longues années à ses conférences d'astrologie mondiale ( cette année, ce sera le 23 novembre) et plus récemment, à des conférences de printemps où elle traite de nouveaux sujets. Ce sont de très beaux moments de découverte pour nous tous.

Nous commençons ainsi à percevoir ce qui fera la saveur de ce nouveau cycle soli-lunaire de 30 ans pour Altaïr : de l'astrologie, des espaces qui s'ouvrent ( géographiques, virtuels, de communication) et toujours la passion de l'humain, avec sa complexité et toute sa beauté.
Après 20 ans de développement, il est temps de repartir sur de nouvelles bases. C'est ce que nous allons définir et vous proposer dans les temps à venir.


Et nous espérons que vous continuerez à nous suivre...